Couvents

Couvent de la Encarnación

Cet édifice est achevé en 1549 et sa destination primitive était l’hôpital de la Encarnación del Hijo de Dios.

En 1612, il était occupé par les jésuites et, en 1626, la IVe Duchesse d’Osuna a fondé sur le terrain de l’ancien hôpital le Monastère que régiraient les religieuses de la Real y Militar Orden de la Merced.

La façade est faite en brique, avec sa porte encadrée par des pilastres et couronnée avec un fronton.

L’intérieur de l’église est d’une seule nef couverte par une voûte en berceau. Le grand retable est baroque, duquel if faut souligner, dans la niche principal, la sculpture de la Vierge de la Merced.

À travers l’église, on accède à la cour intérieure. Elle est entourée par une plinthe d’azulejos sévillans du XVIIIe siècle, représentant quelques  scènes bibliques, les 5 sens, les 4 saisons de l’année et des moniales priant en chœur. On peut voir aussi des scènes de vénerie et de tauromachie.

La plupart de l’intérieur du cloître est devenu musée, disposé autour le cloître principal. Le musée est composé de 4 salles de lesquelles il faut souligner une importante collection d’images de l’Enfant Jésus, des pièces d’orfèvrerie et d’importantes œuvres de statuaire.

Couvent de la Concepción

XVIe et XVIIe siècle. Ordre des Conceptionnistes Franciscaines. À visiter seulement l’Église. Entrée gratuite.

Fondé par la Bienheureuse Beatriz Silva pour les conceptionnistes franciscaines.

L’horizontalité de sa façade, presque murée d’une extrémité à l’autre, se voit interrompu par un campanile construit en briques de deux modules et dont les cloches sont les plus sonores de la ville.

Sa structure correspond au modèle des couvents, avec une seule nef, qui est l’une des plus hautes d’Osuna, couverte par une voûte en berceau. La grande chapelle présente un plafond à caissons décoré de motifs d’entrelacs.

Le grand retable est engagé en 1717 avec Francisco María de Ceiba. Organisé par des colonnes diminuées, il présente des sculptures, de la même époque, représentant à Saint Joseph, Saint Miguel, Saint François et Sainte Béatrice de Silva ; cette dernière, moderne. Dans la niche centrale, on trouve à la Vierge avec l’enfant et, en haut, Saint Joaquin, Sainte Anne et le couronnement de la Vierge.

Église du Couvent del Carmen

XVIe siècle. Actuel couvent des Pères Carmélites. Entrée gratuite.

En 1606, le couvent, donné par M. Juan Téllez Girón, est occupé par l’Ordre Carmélite. La construction de cette église aurait pu commencer au début du XVIsiècle, car on peut trouver des éléments gothiques et de la Renaissance. Ensuite, au XVIIIe siècle, les nefs et la porte sont restaurés. À l’intérieur du temple, on trouve trois nefs sur piliers et couvertes par des voûtes en berceau.

Dans le presbyterium, on trouve l’un des retables les plus importants de la Renaissance sévillane. Remontant à environ 1588-1590, il est composé par trois modules. Les travaux d’architecture et de sculptures sont attribués à Juan de Oviedo el Viejo et Diego de Velasco, desquels il faut souligner le relief du Noli me tangere. La niche est ajoutée plus tard.

Dans le chœur de l’église on conserve des stalles procédant du couvent des carmélites chaussées d’Écija, datant de la fin du XVIIe siècle. Le nombre total de sièges est de 22, et à leurs dossiers on peut voir des représentations picturales de saintes carmélites,  identifiables grâce aux écriteaux qui les accompagnent.

Couvent de l´Espíritu Santo

Ancien couvent des Chanoines de l’Espíritu Santo. Les Sœurs de la Croix sont en charge de son culte. Entrée gratuite.

On connait l’existence du couvent de l’Espíritu Santo depuis le milieu du XVIe siècle. Habité par la congrégation des chanoines, ils se sont chargés de la maintenance de la Casa de Expósitos jusqu’à sa sécularisation au XIXe siècle. Son culte est dans les mains des Sœurs de la Croix depuis 1939.

Couvent de San Pedro

XVIe siècle. Actuellement occupé par les religieuses Carmélites Déchaussées.

L’église de San Pedro a été fondée par M. Pedro Téllez Girón comme lieu d’enterrement pour ses domestiques, selon la tradition. Avec la mort du IVe comte d’Ureña, cette église serait occupée par les religieuses Carmélites Déchaussées jusqu’à aujourd’hui.

Les moniales Carmélites étaient déjà à Osuna avant la fondation de ce couvent ; elles occupaient un couvent qui était près de l’Église de San Juan de Dios, sous le patronage de Santa Isabel, fondé par Isabel Méndez de Sotomayor. En 1564, on décide de déplacer le couvent et quitter la zone intramuros, à cause de l’incommodité de l’emplacement. Depuis 1575, elles sont dans le nouveau monastère, dans la Plaza de San Pedro.

Il est intéressant de savoir qu’il a été la première fondation du Ie Duc d’Osuna (fil de M. Juan Téllez Girón) ; fondation réalisée avec sa mère Mme. María de la Cueva.

Son structure suit les traces du modèle des couvents, avec une seule nef couverte par une voûte en berceau, tandis que la grande chapelle est couverte par une voûte d’arêtes.