Palais

Ancien Palais des Cepeda

Situé dans la rue La Huerta, nº 10. Fermé au public.

Cette demeure, du milieu du XVIIIe siècle, appartenait aux Comtes des Cepedas, et présente l’une des meilleures façades d’Osuna. De style baroque, la porte est encadrée par ses colonnes diminuées de pierre. Le superbe balcon est couronné par l’écusson de la famille, protégé par deux sculptures d’arbalétriers de grandeur nature. Cette grande façade présente nombreuses fenêtres couvertes par des belles ferrures.

L’intérieur du palais est très modernisé. Dans le joyeux patio, il y a un grand escalier à gauche, couronné par une majestueuse voûte décoré par des peintures.

La demeure appartenait à la famille des Cepedas, parmi dont les membres on trouve à Santa Teresa de Jesus, dont l’image on la trouve dessinée dans le vestibule.

Demeure de los Rosso

39, rue Sevilla. Façade et cour intérieure remarquables.

Sur le trottoir d’en face de la maison des Govantes y Herdara, la demeure des Rosso et sa tour de garde est érigée. Derrière la tour de l’entrée, on trouve caché un patio de taille inhabituelle à Osuna à cause de son plan rectangulaire. Il a une fontaine au centre géométrique et deux galeries superposées.

À l’extérieur, il y a deux colonnes sur des piédestaux encadrant la porte déprimée. Sur la porte, on trouve le balcon curviligne qui élargit la corniche qui parcourt la façade ; et sur le balcon, un relief de pierre avec l’écusson nobiliaire comme décoration. Finalement, pour couronner la demeure, il y a un autre balcon avec sa fenêtre à meneaux qui présente une colonne sur l’axe et ses arcs en plein cintre.

Demeure particulière. Pas de visite.

Demeure de Govantes y Herdara

XVIIIe siècle. Ancien palais de justice.

Au numéro quarante-quatre, on trouve l’ancien palais de justice d’Osuna, antérieurement demeure des Govantes y Herdara. Sa façade rocheuse date de 1738. Elle présente un modèle similaire aux autres demeures seigneuriales de la ville : deux modules couronnés par une corniche avec deux pinacles. Comme dans les autres exemples, la porte se situe à gauche pour laisser de l’espace aux balcons superposés.

La structure de la porte n’enfreint pas non plus le canon : une porte large pour les calèches et un grand balcon en haut. Dans le premier module, on trouve des colonnes torses avec des motifs végétaux, très habituelles dans les sièges des tribunaux (identiques à ceux de la chapelle de Jesús Nazareno à l’église de la Victoria, bien qu’ils sont dorés). L’entablement est couronné par deux obélisques blancs et triangulaires.

Finalement, dans le linteau de la porte, on trouve le blason nobiliaire.

Demeure particulière fermée au public.

Demeure de Miguel Reina y Jurado

Situé dans la rue San Agustín, nº 4. Fermée au publique.

En 1765, M. Miguel de Reina y Jurado demande la permission à la Mairie pour installer une porte de pierre sépia décorée, en relief sur le trottoir. Avec cette porte, il achevait l’ensemble de sa demeure, incluant un patio avec son portique dans les deux étages et un escalier monumental.

L’installation de l’édifice de Correos (La Poste), dans les années 70 du XXe siècle, a entrainé la disparition de la plupart de l’immeuble, duquel on ne conserve que sa porte de pierre, composée de deux colonnes cannelées sur des piédestaux bulbeux qui soutiennent le linteau et le balcon avec des pilastres cannelés. Finalement, il y a un auvent curviligne qui accueille le blason de la famille Reina y Jurado qui couronne la porte. L’œuvre évoque aux productions des carriers d’Estepa, notamment celles de la famille Blanco.

Demeure numéro 24. Rue San Pedro

Cette demeure présente une large façade toute blanche et subdivisée par des pilastres verticaux qui font un relief. Ces pilastres sont doriques au premier étage et ioniques au deuxième. Depuis le trottoir, les pilastres deviennent de plus en plus fins et, finalement, ils soutiennent fermement les vases vernissés de la balustrade qui couronnent l’édifice.

Particulière. Pas de visite.

Demeure du Marquesado de Campo Verde

33, rue Sevilla. Demeure appartenant au marquisat de Campo Verde.

Sa porte est l’un des rares exemples conservés de l’architecture civil du XVIe siècle. Elle est composée de deux rectangles juxtaposés de dimensions similaires avec ses côtés octogonaux. Le premier est un large cadre de pierre de taille avec des reliefs concentriques qui encadrent une grille avec une couronne métallique. L’entablement est appuyé sur deux demi-colonnes sveltes, et il présente un corbeau végétal.

Demeure particulière. Pas de visite.

Demeure numéro 27. Rue San Pedro

La première chose qui attire notre attention de cette demeure est les auvents qui couvrent les balcons, travaillés en pierre vers l’année 1773, en imitant une pente ondulée de tuiles qui évoque à une chute d’eau.

Après, il y a d’autres surprises : la corniche, sur laquelle l’auvent est appuyé, et l’entablement qui divise la façade en deux évoquent au style florentine ; la partie inférieure, avec ses deux cavités encadrés par des demi-colonnes et l’autre par des pilastres ; toutes les socles sur des piédestaux, lisses comme les fûts avec ses chapiteaux doriques ; et au-dessus de l’architrave, de la frise et de la corniche ondulant, les pinacles adossés au mur, tous différents en fonction des fûts sur lesquels ils s’appuient.

Particulière. Fermée au public.

Demeure des Arjona y Cubas

Cette famille, provenant de Galice, est arrivée à Andalousie après la Reconquête et ils se sont installés à Osuna au XVIIIe siècle. Parmi ses membres les plus illustres, on truve : Manuel María de Arjona y Cubas et José Manuel de Arjonas y Cubas, le « Asistente Arjona ».

Le palais appartient à cette famille jusqu’à 1862, et il sera entre les mains des différents propriétaires jusqu’à 1975, quand il est acquis par la Hermandad Sindical de Labradores y Ganaderos pour l’installation de ses services. En 1979, la propriété change en faveur de la Chambre d’Agriculture d’Osuna, qui a finalement cédé l’usage de l’édifice comme musée à la Mairie d’Osuna.

Il suit la structure des maisons-palais du XVIIIe siècle, articulé autour de quatre patios ; le principal présente des colonnes doriques avec des arcades et, au centre de la cour, une fontaine de pierre calcaire.

Actuellement, il accueille le Musée d’Osuna et l’Office de Tourisme. La visite au musée est un itinéraire par les différentes pièces de la maison-palais, qui conservent quelques-uns des fresques qui décoraient les plafonds.

House of the Count of Puerto Hermoso

36, Sevilla Street.

Private. No visits.

This building represents the construction of a corner: the right angle formed by Sevilla Street along with Santísimo Street.

At the beginning, it was conceived as a lookout fortified tower, but it remained unfinished. Outside, the unfinished and uncovered tower makes the function of a hallway. The simple main facade, from the end of the 16th century, is arranged with a lintelled bay and two corrugated pillars typical of the transition to the early baroque style. The horizontality of the wall is interrupted by the ensemble of four balconies on the left side of the entrance.

Palais du Marqués de la Gomera

XVIIIe siècle. Façade de Pierre remarquable. Actuellement c’est un hôtel-restaurant. Ouvert au publique. Entrée gratuite

Sans doute, c’est le palais le plus remarquable de la ville. La demeure du Marqués de la Gomera date vers 1770, moment où M. Andrés Tamayo y Barona accède au marquisat de Casa Tamayo.

La porte fait saillie avec ses superbes colonnes toscanes jumelées de pierre qui soutiennent un large et artistique balcon. La façade est couronnée par une corniche sous laquelle on trouve une série de gargouilles en forme de canon. Sur le côté droit, s’érige une tour-belvédère, et de l’intérieur, il faut souligner la chapelle privée et le plafond qui couvre le couloir du patio.

Toute l’architecture du palais est un œuvre splendide du XVIIIe siècle, réalisée par Juan Antonio Blanco, dont la porte a été réalisée entre 1764 et 1765 et évoque au style colonial.

La Plaza del Marqués, compte tenu de la sobriété de la rue, permet une meilleure vue de ce palais.

Actuellement est un Hôtel-Restaurant.

Demeure numéro 26. Rue San Pedro

Demeure numéro 26 de la rue San Pedro.

Cette une petite demeure discrète garde l’une des rares cours intérieures qu’on conserve du XVIe siècle à Osuna. Le patio, très modifié, conserve toujours quelques éléments originaux : ses colonnes et ses arcs irréguliers.

Particulière. Pas de visite.

Demeure numéro 21. Rue San Pedro

Demeure numéro 21 de la rue San Pedro.

Sur la porte du numéro vingt-et-un il y a un balcon démesuré qui semble sortir de la corniche ; il y a un fronton délabré et curviligne qui dépasse l’auvent et fait de cette porte une œuvre monumentale avec des pilastres avec des caissons.

Particulière. Pas de visite.

Maison de los Torres

31, rue Sevilla. Façade remarquable.

Il faut souligner sa porte magnifique, de la seconde moitié su XVIIIe siècle, qui montre des évocations coloniales mélangées avec aspects mudéjares et islamiques. Il faut prendre son temps pour regarder dans les yeux à la tête en pierre située sous le balcon ainsi qu’au blason encadré par des fleurs spirales du linteau. Dans le blason de cette porte du XVIIIe siècle de la maison des Torres, on peut lire « Torres par la grâce de Dieu ». Il y a un auvent qui accueille un répertoire de courbes qui contrastent avec la rectitude des creux et ses pilastres.

Maison particulière. Pas de visite.

Demeure numéro 2. Rue San Pedro

Au numéro 2 de la rue San Pedro, un mur en pierres de taille et une porte du XVIIe siècle sont frappants. Ici, la ligne droite prévaut, le linteau en voussoir, les fûts amortis, les pilastres cannelés du petit ordre qui préside au balcon ; le balcon qui ressemble à un ajout métallique sans rapport avec la pierre ; le blason qui résiste à l’insertion dans le tympan d’un fronton presque équilatéral. Cette maison a un autre balcon qui attire l’attention, un balcon singulier à Osuna parce que le petit creux nu, le rectangle en retrait du bord, cède la place à une dalle de tournée et s’enroule autour de l’angle de l’immeuble, introduisant quelque chose de la calle San Pedro dans la calle Carrera.

Particulier. À ne pas visiter.